Inscription à la newsletter

Le témoignage d'Ali, accompagné par téléphone


Image article site5

"Ma femme m’a quitté brutalement après 24 ans de vie commune. Un choc total pour moi...

 

Nous partions en vacances à l’étranger tous les ans en famille. Un été où je n’ai pas pu les accompagner, mon ex-femme est alors partie avec notre fille de 17 ans. A leur retour en France elles ne sont jamais rentrées à la maison : elle s’est installée dans un appartement avec notre fille.

 

Ça a été un véritable choc pour moi, un traumatisme. J’étais complètement abattu et abasourdi. Petit à petit je me suis laissé aller, je ne mangeais plus beaucoup, mon état de santé s’est dégradé au point que j’ai dû être hospitalisé quelques jours.

 

Six mois après, ma femme a mis notre fille à la porte, lui coupant même le téléphone. Je me revois aller la chercher au milieu de la nuit dans un parc de la ville, elle était seule avec son sac à dos. Après moi, c’était notre fille qu’elle abandonnait.

 

Autour de moi personne n’est vraiment venu me voir, ni ma famille ni les connaissances que j’avais. Certains me disaient « courage » ou « ça va aller »… mais ça ne m’aidait pas.

J’ai donc cherché sur internet auprès de quelle association je pourrais trouver un soutien.

J’ai alors trouvé Astrée. Et comme il n’y avait pas de bénévole près de chez moi, j’ai été mis en relation avec Annie pour un accompagnement par téléphone.

 

 « Cet accompagnement m'a fait un bien fou. [...] je suis fier de mon chemin ! »

 

Cet accompagnement m’a fait un bien fou. Au début je pleurais souvent, j’étais effondré au téléphone, mais Annie m’écoutait. Petit à petit ça m’a permis de relever la tête et de remonter la pente. Ça a duré près d’un an, et même si je n’ai jamais vraiment pensé à faire une bêtise, je crois que ça m’a sauvé.

 

Aujourd’hui ma situation n’est pas simple, je vis seul avec de petits revenus. Mais je vois ma fille régulièrement, elle vient manger chez moi avec son petit ami.

 

Je suis heureux d’avoir su rester debout avec l’aide d’Annie. Heureusement que je n’étais pas seul, je dis souvent qu’il vaut mieux ne pas être qu’un seul cerveau face à ses soucis.

Je parle de mon accompagnement autour de moi parce que je suis fier de mon chemin !"



page supérieure